Cette décision vient soulager des nombreux Gabonais encore plus les opérateurs économiques qui n’arrivaient plus à réaliser certains investissements à cause de la restriction sur les véhicules d’occasion importés. Elle casse la loi coercitive de l’ancien régime qui limitait l’âge limite d’importation des véhicules d’occasion à 3 ans. C’était une loi très impopulaire et improductive qui avait été prise dans la précipitation il y a 7 ans, en 2016.  Elle rentre dans le cadre d’un processus de lutte du Comité de transition pour la restauration des institutions (CTRI) contre la vie chère au Gabon. Cette limitation était devenue un véritable goulet d’étranglement pour plusieurs hommes d’affaires. Ces derniers ne savaient plus à quel saint se vouer pour donner un peu d’air à l’expansion de leurs projets. 

Une bouffée d’oxygène pour les importateurs de véhicules et les clients 

Le communiqué 0030 lu le porte-parole du CTRI, le lieutenant-colonel Ulrich Manfoumbi Manfoumbi, indique que « dans le cadre de la lutte contre la vie chère et en vue de faciliter l'accès aux moyens de transport au plus grand nombre le Président de la Transition président de la République, chef de l'État Brice Clotaire aux legging emma a décidé ce jour 5 décembre 2023, des mesures  suivantes 1 le décret numéro 00551 du 16 décembre 2016 relatif à l'importation des véhicules d'occasion en république gabonaise est modifiée à cet effet, l’âge limite d'importation des véhicules d’occasion pas les personnes morales ou physiques de nationalité  gabonaise sera désormais de 8 ans pour les véhicules de catégorie A, B, C, D et E 2 s’agissant des motocyclettes leur âge limite d'importation sur le territoire gabonais ne doit pas excéder 12 mois ».

L’importation de ces véhicules pourrait avoir un impact sur les prix car en économie la rareté d’un produit crée l’inflation. 

 

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